Promenade "champagne" dans le fond de la Horgne

nouvelle excursion pendant la période de restriction ( 24/04)
ce jour la, il faisait beau (ça n'est plus vraiment le cas )
et comme il était très dangereux d'aller à plus de 10 km de chez soit, nous avons décidé de retourner à l’étang de Vaux
mais en montant par le bois Fumin, ce qu'il en reste en tous cas
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nous avions mis pour l'occasion et afin d’échapper aux contrôles satellites,  nos tenues camouflages (qui n'ont pas vraiment servi dans ce secteur )
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après un dénivelé pour nous mettre en jambe, arrivée à l'abri de combat DV3- 4296 du bois Fumin
c'est un abri d'infanterie pour 100 personnes
dépassé au moment de la guerre, mais qui rendra service pendant la bataille du fort de Vaux (ou il passera à l'ennemi )
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un petit sentier et nous sommes sur le "chemin de la Vau Régnier" ou l’abatage nous permet de distinguer l'ossuaire au loin
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ainsi que la "découverte" de la tombe  du caporal Moné Gilles du 67ème RI.
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une ligne forestière en guise de raccourcit
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passage éclair devant le fort de Vaux ou flotte avec fierté notre drapeau
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azimute brutal à travers le Fond de la Horgne , un bref passage sur le site de la Batterie de Danloup 6-1  dont il ne reste rien donc pas de photos  
elle disposait de canons de 90 de Bange
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jusqu'au chemin de la Laufée ou avec de bons yeux on trouve l'abri VLL1
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cet ouvrage d'infanterie sera le centre de commandement, de secours, de liaison ou viendront s'entasser les soldats du 52ème RI durant la bataille pour le fort de Vaux.
les liaisons de droite et de gauche sont coupées, pendant l'enfer de juin 16 des milliers d'obus, de nombreuses attaques et contres attaques se succèdent
(il faut savoir qu' en 5 mois a peine,  Les Français ont consommé 10.300.000 obus de 75mm, 1.200.000 obus de 80 à 105mm, 8.600.000 obus d'un calibre supérieur à 105mm
au 15 juillet, les pertes françaises sont déjà supérieur à 6.500 officiers et 270.000 hommes.)
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le 22 juin, des milliers de sifflement passent au-dessus des lignes mais les obus n’explosent pas. Plus de 100 000 obus toxiques se vident comme des bouteilles de Champagne jusqu’à 3 heures du matin. même les masques Tissot réputés très efficaces sont insuffisant
à gauche
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au centre
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pour la première fois les batteries françaises ne réponde pas à l’artillerie allemande et les relèves ne passent plus

pause dans les hauts du Fond de la Gayette avec vue sur la commune de Damloup,  Dieppe/Douaumont et la plaine de la Woevre (secteur allemand )
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quelques reliques rappellent les combats et l'épisode de la guerre des gaz de juin
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ensuite le bois Chénois qui verra la disparition du capitaine  RONJAT  tué en  août  1916 durant une charge à l'ennemi  
(Ces  deux  noms  de  RONJAT  et  d'ARBEY  officiers du 52, doivent  être  conservés  pieusement  et  leur  exemple donné aux générations futures )

retour par le bois de la Vaux Régnier , ou une tombe nous interpelle avec effroi ,je vous laisse seul juge
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voilà qui clôture cette escapade d'avril
la prochaine fois, nous seront du coté allemand